Le site Catala connaît une riche histoire qui remonte à 1792, lorsque Anna Van Haelen y réalisa un complexe de moulin à eau. En 1803, les moulins à grain et à huile furent transformés en moulins à papier, et le site devint la fabrique de papier Catala. Après de nombreuses années synonymes de succès et d'expansion, la fabrique de papier connut toutefois des temps plus difficiles qui aboutirent à sa fermeture en 2015. Depuis lors, le site industriel ne connut que l'abandon et la détérioration, jusqu'à ce que Futurn et Odebrecht acquièrent le site en 2019.
Ces deux promoteurs immobiliers transforment l'ancienne fabrique de papier Catala à Drogenbos/Leeuw-Saint-Pierre en Catala Business Park, un campus d'affaires dynamique offrant de l'espace pour, entre autres, des unités PME, des showrooms, des entrepôts et des bureaux. L'année 2024 est entièrement consacrée aux activités de construction qui redonneront vie au site. Grâce à l'obtention des permis nécessaires, Futurn démarre la construction de deux bâtiments industriels, offrant ensemble 38 unités PME à vendre ou à louer.
L’emplacement stratégique du Catala Business Park, situé sur la Grand’ Route à Drogenbos dans la périphérie sud de Bruxelles, constitue la base idéale pour les entreprises souhaitant s'implanter le plus près possible de notre capitale. Le site offre un accès quasi immédiat à l'autoroute E19 à partir de Ruisbroek/Sint-Pieters-Leeuw, qui est à son tour en connexion directe avec le R0 et l'E40.
Outre son emplacement exceptionnel, le Catala Business Park offre un environnement durable répondant aux exigences des propriétaires immobiliers les plus exigeants. Ainsi, la centrale hydroélectrique Hydrocatala peut fournir de l'énergie verte aux entreprises du campus. Les éléments de construction témoignant du riche passé industriel du site et une vaste intégration des zones vertes en combinaison avec l’eau omniprésente sur le site créent par ailleurs un cadre de travail unique.
C’est hier que s’est déroulée la conférence de presse organisée à l’occasion du début des travaux de démolition sur le site Catala, à cheval sur les communes de Drogenbos et Leeuw-Saint-Pierre. Cette usine de cartonnage désaffectée située sur un terrain de 18 ha sera réhabilitée sous la forme d'un nouveau parc d’entreprises dédié aux PME. Quelques éléments d’exception comme le château d’eau et l’ancienne résidence du directeur seront conservés et la Senne sera intégrée au projet d’ensemble, notamment via la construction d’une échelle à poissons. À terme, le parc d’entreprises offrira de nombreux emplois supplémentaires dans un environnement agréable et verdoyant.
Made in Vlaams-Brabant: Sloop oude papierfabriek van start gegaan
HLN: Vervallen Catala-gebouwen maken plaats voor modern bedrijvenpark
Sur proposition de la ministre flamande de l’Économie Hilde Crevits, le gouvernement flamand vient de donner son accord de principe au projet de convention Brownfield relatif à la friche industrielle Catala à Leeuw-Saint-Pierre / Drogenbos. L’ancienne usine de cartonnage doit faire place à un nouveau parc d’entreprises durable, qui intégrera également du logement et des espaces de loisirs.
Communiqués de presse publiés :
Groen licht voor herontwikkeling Catalasite - Made in Vlaams-Brabant
Catala-site omgevormd tot bedrijvencampus - Het Nieuwsblad
Herontwikkeling site Catala goedgekeurd - Bouwkroniek
Herontwikkeling vroegere papierfabriek Catala goedgekeurd - Gemeente Sint-Pieters-Leeuw
Le 22 décembre 2015 fut un jour bien sombre pour la papeterie CATALA de Drogenbos : c’est à cette date que 83 travailleurs y ont perdu leur emploi à la suite de la faillite de l’entreprise. Un monument venait de disparaître.
Les origines de l’usine remontent à 1792, quand Anna Van Haelen reçut l’autorisation de construire un complexe de moulins à eau sur la Senne. Côté gauche, on construisit un moulin à huile tandis qu’en rive droite, ce fut un moulin à grains. En 1803, les nouveaux propriétaires, Charles-Joseph de Liagre et son beau-frère Georges-Louis Stevens, transformèrent le site pour en faire une papeterie. Depuis lors, l’usine s’est considérablement agrandie jusqu’à ce qu’elle mette la clé sous le paillasson en 2015, après plusieurs années difficiles ayant rendu la faillite inévitable. Depuis lors, le site n’a cessé de se dégrader. Outre les anciens bâtiments de production, on y trouve encore une bâtisse néoclassique qui servait de résidence au directeur, ainsi qu’un château d’eau dans l’angle sud-est. Depuis la désertion, les lieux recevaient principalement la visite de squatteurs et servaient de terrain d’aventure pour les enfants. C’est la raison pour laquelle le bourgmestre Alexis Calmeyn a fait clôturer le site. L’avenir était donc marqué d’un grand point d’interrogation. En 2018, les conseils communaux de Drogenbos et Leeuw-Saint-Pierre se liguèrent pour bloquer un projet qui visait à y installer un vaste centre de distribution. Le bourgmestre Calmeyn invita alors les acheteurs intéressés à investir dans un projet de qualité à taille humaine. Pile poil dans le cœur de cible de Futurn...
Futurn possède une grande expertise de la reconversion d’anciens sites et bâtiments industriels en zones d’activités durables répondant aux besoins les plus modernes. Le plan régional d’exécution spatial considère le complexe CATALA comme un site d’activités régional mixte. Avec Straco, Futurn va désormais s’adonner à ce en quoi elle excelle : redonner vie au site grâce à un redécoupage efficace, à une démolition ciblée et à la reconstruction d’un nouveau parc d’activités multifonctionnel et attrayant qui, dans le cas présent, conservera un petit pôle résidentiel. À cette fin, une « convention Brownfield » a été conclue pour octroyer à cette friche un certain nombre d’avantages juridico-administratifs et financiers. En outre, une telle convention définit des accords de chantier très clairs entre tous les acteurs et tout est parfaitement limpide en ce qui concerne les exigences et les attentes temporelles et procédurales. De nouveau, il s’agit d’un parcours typique pour Futurn, qui a déjà mené à bien plusieurs projets de construction de ce genre.
Il va sans dire que cette réhabilitation suscite beaucoup d’espoir et redonne un coup de fouet aux développements économiques de la région. Là où les licenciements avaient frappé, ce sont désormais de nouveaux postes de travail qui seront créés. La politique entend également transformer l’inoccupation historique qui a suivi la faillite en opportunité pour de nouveaux développements. Avec Futurn et Straco, les décideurs ont donc trouvé les partenaires idéaux pour les aider à réaliser cet objectif.
À présent, l’heure est aux demandes de permis, à l’assainissement et à la démolition. La commercialisation effective du site est prévue au plus tôt pour la fin 2019 ou le début 2020. Mais nous pouvons d'ores et déjà vous promettre que le lieu redeviendra la perle qu’il était.